Les "Lumières" du XVIIIème siècle sont-elles des modèles ?


Le serment du jeu de Paume de David, symbole du pouvoir démocratique


Les "Lumières" du XVIIIème siècle sont-elles des modèles ?




Les "Lumières" du XVIIIème siècle sont-elles des modèles pour le F M?


Il n’est pas possible de parler de « Lumières » et de « Franc-maçonnerie » sans faire au préalable un petit rappel historique. 

Il est alors naturel de se demander ce qu’est la lumière pour le Franc Maçon.
Remémorons-nous un instant ce début du XVIIIème siècle. L’Eglise catholique, avec l’aide de Louis XIV continuait de renforcer son autorité absolue, aussi bien religieuse que morale, en France et en Europe du Sud. Je vous rappelle qu’à la suite de Matteo Ricci le christianisme en général et les jésuites en particulier avaient réussi à s’implanter jusqu’en Chine et ceci au prix de certaines approximations sur le dogme. Sur fond de rivalité entre Jésuites et Dominicains cette réussite n’avait pas plu à la papauté et provoqué l’interdit du pape Clément XI (élu en 1700) et la fulmination de la bulle « Omnium sollicitudinum »( https://fr.wikipedia.org/wiki/Querelle_des_rites ) par le pape Benoit XIV pour ces rites dits « non chrétiens ». Le christianisme en Chine ne s’en est jamais remis.

Bref… l’absolutisme papal régnait en maître dans la « catholicité ».
Londres, commençait à se remettre des effroyables destructions de l’incendie de 1666 sous la direction éclairée de Christopher Wren  ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Christopher_Wren ).

Louis XIV venait de révoquer l’édit de Nantes sous le fallacieux motif qu’il ne s’imposait plus, toute l’élite protestante commençait à fuir l’hexagone pour s’installer en Allemagne, en Europe du Nord ou en Angleterre.

Le traité d’union signé en 1707 « réconciliait » Angleterre et l'Ecosse pour constituer le royaume d’Angleterre et offrait un espace de relative paix civile et religieuse.

Jean Théophile Desaguliers (  https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Theophilus_Desaguliers )      est le fils d’un pasteur huguenot réfugié en Angleterre. Très doué pour les sciences il devient l’ami, le disciple et le confident d’Isaac Newton https://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Newton). Franc Maçon initié en 1712 il est le premier à percevoir l'ampleur de la révolution newtonienne tant pour la physique que pour la représentation du monde.
                                                                      Isaac Newton

Nous sommes le 24 Juin 1717. Quatre loges dont sa loge (Antiquité N°4) se réunissent pour fonder la « Grande Loge de Londres et de Westminster ». Anthony Sayer (wikipedia.org/wiki/Anthony_Sayer), presque un inconnu en est élu premier Grand Maître « à l’ancienneté ».
Elles sont rapidement rejointes par de nombreuses autres loges avec la bienveillante attention des sages de la Royal Society.( https://fr.wikipedia.org/wiki/Royal_Society)

Deux années plus tard en 1719 Desaguliers en est élu grand Maître il a l’intention de concrétiser un plan ourdi dans cette loge durant les années qui viennent de s’écouler, en intelligence avec la Royal Society et l’aristocratie hanovrienne. Il a le soutient total de son président Isaac Newton, dont les écrits rayonnent tant dans l’alchimie, que dans la physique la plus avancée, qu’en matière de théologie.
Desaguliers

Christopher Wren a maintenant quatre vingt sept ans, c’est un âge très respectable. La reconstruction de Londres lui a apporté une très grande aura auprès des métiers et des loges plus traditionnelles, la reconstruction de la cathédrale Saint Paul est son chef d’œuvre. Lui aussi il va apporter son soutient inconditionnel au plan de Desaguliers.

Mais quel est-donc ce plan ?

Il ne s’agit ni plus ni moins que d’opérer un rapprochement entre les loges de métier, portées par un amour mystique de connaissances et les nouvelles loges d’aristocrates qui défrichent à tout va le champ vierge ouvert par les nouvelles connaissances scientifiques et philosophiques.

Les Loges de métier et les loges aristocrates ont compris les avantages qu’elles pouvaient tirer des modalités originales des réunions du « métier » et de l’esprit.
Il ne s’agit de rien moins que d’une opération de fusion-absorption entre opératifs et spéculatifs réduite pour le moment à quelques unités – les autres rejoindraient le mouvement d’elles-mêmes par la suite.

Quel est le mécanisme imaginé ?

La création d’une Grande Loge à laquelle toutes les autres feraient obédience, sous la conduite d’un « Grand-Maître » qui étendrait son autorité sur les autres Maîtres de Loge.
Tout était prévu. Sous la férule de la royal Society de Newton et la connaissance des métiers de Wren la nouvelle structure allait se donner pour mission de propager sa lumière et sa vérité de par le Monde dans une société en voie d’apaisement. Je vous rappelle que Benjamin Franklin( était un disciple de Desaguliers. ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Franklin )

Benjamin Franklin

Les trouble associés à la succession de la couronne royale avaient pris fin (la dynastie des Hanovre(s) durera jusqu’en 1901 !!!) et la nouvelle obédience prend le nom de Grande Loge Unie d’Angleterre.( https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Loge_unie_dAngleterre )

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Deux esprits universels « planaient sur les eaux » de la Franc-maçonnerie, avant même la naissance de la Grande Loge Unie d’Angleterre (U.G.L.E.) en 1717 : Isaac Newton (1642-1727) et Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) (https://fr.wikipedia.org/wiki/Gottfried_Wilhelm_Leibniz).

Tous deux furent membres de la « Royal Society » sous influence, à sa fondation en 1660, des doctrines des Rose-Croix et des alchimistes, où Newton présenta sa théorie de l’optique avant d’en devenir plus tard le président. Leibniz fut secrétaire de la « Société alchimique » des Rose-Croix de Nuremberg (https://fr.wikipedia.org/wiki/Rose-Croix ) . Tous deux renouvelèrent en profondeur les connaissances en mathématique, physique, logique, philosophie, théologie, et notamment en mécanique et astronomie pour Newton, en droit, histoire, géographie, philologie pour Leibniz.

Il faut bien dire que le moment était on ne peut plus favorable : Le roi de France avait révoqué l’édit de Nantes depuis trente ans et l’élite protestante avait quitté la France, Desaguliers avait mis son talent au service d’Isaac Newton. Anderson ( https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Anderson_) allait bientôt publier les constitutions (1721) tandis que, en France, régnait le désordre autour de la bulle Unigenitus ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Unigenitus ) que le pape Clément XI venait de fulminer en 1713.

Je ne vous imposerai pas les cent un arguments de cette bulle fondamentalement dirigée contre le jansénisme mais qui fera contre elle l’unanimité des oppositions et que le parlement de Paris refusera d’accepter malgré le « forcing » du roi de France et la promesse d’excommunication de ceux qui n’acceptaient pas cette bulle.
On comprend facilement que les arguments d’Anderson (https://fr.wikipedia.org/wiki/Constitutions_dAnderson) largement ouverts sur la pluralité religieuse aient exercé un fort pouvoir de séduction et ont eu une large audience, et pas seulement dans l’espace hanovrien.

Cette marche de concert entre la Royal Society (Newton) et la Franc Maçonnerie (Desaguliers) est à comparer avec ce qui se passait en France où le pape Clément XI retira à la Sorbonne tous les privilèges papaux qu'elle possédait et tenta même de la priver du droit de conférer des grades.

En ce sens on peut dire qu’au début du siècle science et raison s’ils n’ont pas forcément été des modèles pour la maçonnerie naissante elles en ont été à la base et ceci surtout après la réunion des opératifs et des spéculatifs. Il me faut bien avouer que la France a été largement absente des débuts.

Il faudra attendre 1738 pour assister à la naissance de la Grande Loge de France( https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Loge_de_France ).


 Voltaire avait 44 ans, Montesquieu 49 ans, Diderot 25 ans, Condorcet n’était pas encore né, mais tout allait changer.
Montesquieu avait été initié le 12 mai 1730 dans une loge anglaise (The Horn tavern Lodge) et était un ami d’Andrew Michael dit « Le Chevalier de Ramsay ».(https://fr.wikipedia.org/wiki/Andrew_Michael_Ramsay )(

Le Chevalier de Ramsay

En 1735 il a été avec le Duc de Richmond (https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Lennox_(2e_duc_de_Richmond) et Jean Théophile Desaguliers fondateur d’une loge parisienne (Saint Jean de Paris) tout en fréquentant assidument les loges bordelaises. Montesquieu est à la base de la notion de séparation des pouvoirs. La relecture des lettres Persanes (https://www.ebooksgratuits.com/pdf/montesquieu_03_lettres_persanes.petit.pdf) et de l’esprit des lois reste encore aujourd’hui très rafraîchissante.

Enfin il est amusant de noter que si Montesquieu et le très « stuartien » Chevalier de Ramsay on été tout deux admis à la Royal Society en 1729, l’académie Française a toujours refusé sa candidature. Il restait encore beaucoup à faire pour s’émanciper de la tradition ultra catholique mais le chemin était tracé.

En 1751 Montesquieu rejoint Machiavel, Descartes et Montaigne dans la mise à l’Index par l’Eglise Catholique Romaine, mais il reste très apprécié en Grande Bretagne. Je crois que son étude de « Grandeur et décadence des Romains » publiée quinze ans avant l’esprit des Lois a été une grande source d’inspiration pour ce que l’on appelle les lumières.

Montesquieu

Toujours en 1751 un important groupe de maçons originaires d’Irlande (Catholiques ?) ne veulent plus reconnaître l’autorité de la Grande Loge de Londres et créent « La Grande Loge des Anciens » en se réclamant d’une tradition plus ancienne, fidèle aux Landmark et donc plus régulière et authentique. La distinction entre les anciens et les modernes venait de naître. 

Je tiens à vous dire quelques mots d’une personne assez extraordinaire : La baronne Emilie du Chatelet, Mathématicienne, Physicienne, Philosophe.( https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89milie_du_Ch%C3%A2telet )

La baronne Emilie du Chatelet,

C’est elle qui a traduit et publié en 1745 les « principia mathematica » de Newton, traduction qui fait encore autorité aujourd’hui, c’est elle qui a énoncé pour la première fois le théorème des forces vives (l’énergie cinétique est proportionnelle à la masse et au carré de la vitesse). C’était une philosophe libertaire (Libertine ?) grande amie de Voltaire (pour ne pas dire plus). Elle était tellement proche de la maçonnerie des lumières que la Grande Loge Féminine de France avait proposé que ses cendres soient transférées au Panthéon. Elle est morte en couches prématurément en 1749. Je ne résiste pas au plaisir de vous lire un petit extrait de son « discours sur le bonheur ».

« Les moralistes qui disent aux hommes : réprimez vos passions, et maîtrisez vos désirs, si vous voulez être heureux, ne connaissent pas le chemin du bonheur. On n'est heureux que par des goûts et des passions satisfaites ; je dis des goûts, parce qu'on n'est pas toujours assez heureux pour avoir des passions, et qu'au défaut des passions, il faut bien se contenter des goûts. Ce serait donc des passions qu'il faudrait demander à Dieu, si on osait lui demander quelque chose »

Il est amusant de noter qu’une partie de sa prolifique correspondance avec Voltaire s’est faite en anglais pour des raisons faciles à comprendre.

Le philosophe Emmanuel Kant que nombreux considèrent comme un maçon sans tablier disait, en 1784 dans « Was ist Aufklärung ? » (Qu'est-ce que les Lumières ?), que le progrès des Lumières consiste à limiter toujours davantage le despotisme du gouvernement. Voltaire ou Montesquieu l’ont peut être inspiré.

Il complétait un peu plus tard en affirmant que le «juste et l’injuste était ce qui est conforme ou non conforme au devoir »

Le parcours maçonnique de Condorcet ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Condorcet ) (qui entre autre a introduit les notions mathématiques de statistique en économie) est en tout point comparable à ceux de Diderot et d’Alembert, en qualité de membre très actif de la Loge d’Holbach fondée par Voltaire et le baron d’Holbach ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Thiry_d%27Holbach).

le baron d’Holbach 

Lorsque Voltaire décide de s’affilier au Grand Orient de France en se faisant initier dans la loge « Les Neufs Sœurs », le 7 avril 1778, Condorcet se laisse tenter avec deux autres « holbachiques » : Diderot et d’Alembert. Voltaire décède peu après sa réception par Les Neufs Sœurs. La loge décide alors de faire coïncider la cérémonie funèbre consacrée à Voltaire avec l’initiation groupée de Condorcet, Diderot, d’Alembert et le peintre Greuze. C’est une véritable manifestation mondaine que prépare le vénérable maître Jérôme Lalande, dont le battage préalable provoque la colère du parti des dévots, furieux de cette “déification” laïque du grand Voltaire. Je ne peux m’empêcher de vous dire que quelques jours après (le 29 Avril) dans une séance mémorable de l’Académie des Sciences sous la présidence émue de Condorcet Franklin embrassait Voltaire…

Voltaire

Petit à petit, pendant ce dix-huitième siècle les lumières du siècle se sont ainsi transformées non seulement en modèle mais aussi en guide éclairé pour les Francs-Maçons.

Le parti des dévots que la théorie de l’évolution de Darwin (https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Darwin) avait sérieusement mis à mal a progressivement perdu toute son influence pour arriver finalement à la séparation complète de l’Eglise et de l’Etat et la proclamation de la Laïcité. Notre Frère Emile Combes (initié en 1869 à la loge du Grand Orient Les Arts Réunis) en a été le grand artisan.

Le dix neuvième siècle a été marqué par le triomphe de l’esprit et la pensée. Darwin nous expliquait d’où l’on venait, Urbain Le Verrier (https://fr.wikipedia.org/wiki/Urbain_Le_Verrier ) démontrait la toute puissance du calcul et de la raison avec la découverte de Neptune et le début de la prédiction du temps avec la météorologie. Karl Marx jetait les bases d’un système socio-économique idéal et Friedrich Nietzsche nous apprenait que « Dieu est mort ».

Je pense que le début du vingtième siècle a marqué ce que l’on peut appeler « la fin de l’utopie des lumières » en faisant entrevoir que la pensée humaine ne peut tout résoudre, que à vouloir être trop éclairé on finit par être ébloui voir aveuglé. La relativité et la Mécanique quantique ont mis à mal nos certitudes Newtoniennes (http://massonicanova.blogspot.com/2019/06/lillusion-de-la-realite-du-monde.html?view=magazine),

Les dérives du marxisme-léninisme et du collectivisme ont mis à mal l’utopie de la société idéale, le nazisme et son cortège d’horreurs a mis à mal l’espoir populiste.
Pour moi, le scientisme à tout prix professé par de nombreux intellectuels et aussi par certaines obédiences maçonniques, tout autant que l’intolérance religieuse qu’elle soit déiste à tout prix ou athée intolérant est la négation même de ce qui doit constituer la base de la démarche maçonnique. A ce propos je ne peux résister au plaisir de vous raconter cette petite histoire : il y a quelques années des manifestants « ultra laïques » avaient inscrit sur les murs d’une église : « Dieu est mort… signé Nietzsche », aphorisme remplacé dès le lendemain par « Nietzsche est mort… signé Dieu ».

La Franc Maçonnerie de la Grande Loge de France ne s’occupe que de l’homme en lui-même dans le but ultime d’améliorer l’humanité toute entière. De manière imagée elle a comme objectif de s’assurer de la qualité des fondations avant de construire. Elle ne propose aucun système philosophique, ou politique ou religieux fondé sur des certitudes scientistes ou religieuses. Elle refuse tout dogmatisme ou prosélytisme et elle n’oublie pas que certaines de ces certitudes auto proclamées ont servi à justifier la torture, le racisme, l’antisémitisme etc… Je n’irai pas jusqu’à citer Heidegger mais j’en ai envie.

La Lumière qui nous a éclairé, puis ébloui, puis menacé de s’éteindre sur l’autel de la science universelle devrait parfois nous rappeler ce qui nous unit. Je cite la fin du premier chapitre des constitutions d’Anderson :
(http://misraim3.free.fr/franc-maconnerie/Anderson.pdf)

« …être des Hommes bons et loyaux ou Hommes d'Honneur et de Probité, quelles que soient les Dénominations ou Croyances qui puissent les distinguer; ainsi, la Maçonnerie devient le Centre d'Union et le Moyen de nouer une véritable Amitié parmi des Personnes qui eussent dû demeurer perpétuellement Éloignées »

N’en déplaise à Jacques Monod, on ne peut que constater l’impossibilité d’établir l’athéisme autrement que comme une position ou un « état de conscience athée », hors Dieu ou sans Dieu. Une telle « position », respectable en soi, n’est pas le résultat d’un raisonnement scientifique. Il en va de même pour « l’état de conscience religieux ». Établir la « non existence » de Dieu en revendiquant l’impossibilité de l’expérimenter est une aporie scientiste. L’honnêteté intellectuelle exige de distinguer la « position » du raisonnement. Nous sommes des hommes tous différents, et vouloir inventer un mode de vie ou de croyance universel est une utopie qui ne peut devenir que catastrophique. Le propre de l’homme est justement d’être Lui, c’est pourquoi le rite écossais nous propose de nous reconstruire tel que l’on est et non tel que l’ « on » a rêvé que l’on soit. Dans ce « on » j’agglomère pèle mêle les pseudos gourous, maîtres à penser, et même mon égo…

Pour conclure je ne peux m’empêcher de comparer le sectarisme dont fait preuve aujourd’hui la G.L.U.A. qui ne reconnait de vérité maçonnique qu’en elle-même au sectarisme religieux qui sévissait en France au XVIII siècle. Cette attitude « de maître à penser » qui, en un certain sens, rappelle les guerres de religion est d’autant plus regrettable qu’elle est en contradiction totale avec l’esprit d’ouverture de ses fondateurs. Pour les maçons que nous sommes le respect des traditions et valeurs morales qui sont les nôtres est incompatible avec une quelconque soumission à une autorité à la fois auto proclamée et héréditaire.


Annexe historique
1400 (1410) Manuscrit Cook
1473 1543 Copernic
1564 1642 Galilée
1571 1630 Kepler
1598 Proclamation Edit de Nantes (https://fr.wikipedia.org/wiki/edit_de_Nantes)
1596 1650 Descartes
1622 1667 Spinoza
1622 1676 Molière
1623 1662 Pascal
1638 1715 Louis XIV
1642 1727 Newton
1646 1716 Leibniz
1660 Royal Society (Elias Ashmole et Christopher Wren. Isaac Newton)
1666 Académie des sciences Colbert, alors ministre de Louis XIV, a définitivement exclu l'astrologie de l'Académie des Sciences.
1666 (2 Septembre) Grand incendie de Londres
1685 (18 Octobre) Révocation Edit de Nantes (Edit de Fontainebleau)
1689 1755 Montesquieu
1694 1778 Voltaire
1706 1749 Emilie Du Chatelet (Traductrice de Newton en 1745…)
1706 1790 Benjamin Franklin
1707 Acte d’Union (Fusion des royaumes d’Angleterre et d’Ecosse)
1712 1786 Frédéric II de Prusse (Despote éclairé)
1713 1784 Diderot
1713 Fulmination par Clément XI de la bulle Unigenitus
1714 1727 Règne de Georges I de Hanovre (La dynastie de Hanovre durera jusqu’en 1901)
1715 Mort de Louis XIV et début de la régence
1717 (24 Juin) Fondation de la Grande Loge de Londres (Desaguliers Anderson) élection de Anthony Sayer premier G.M.
1721 Publication des constitutions d’Anderson (http://misraim3.free.fr/franc-maconnerie/Anderson.pdf)
1738 Grande Loge de France (Puis GO en 1773)
1743 1826 Thomas Jefferson
1743 1794 Condorcet 
1751 Première parution de l’Encyclopédie
1756 1791 Mozart
1809 1882 Charles Darwin
1818 1883 Karl Marx
1844 1900 Friedrich Nietzsche
1930 Création de l’union Rationaliste (Langevin)



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