Pascal Paoli, un Corse des Lumières

......Pascal Paoli, qui a été un homme admiré par l’ensemble de ses contemporains, de Joseph II de Prusse, qui lui a offert une épée qui est encore dans sa maison natale de Morosaglia, qui a été admiré par Catherine II, qui en avait besoin parce qu’elle recherchait une base géostratégique en Méditerranée, pour aller faire la guerre dans les années 1770 à l’Empire Ottoman ; admiré de George III, qui l’a pensionné pendant une trentaine d’années. La France de Louis XV pensionnait elle John Wilkes ; admiré par Rousseau, par Boswell, moins par Voltaire protégé de Choiseul ; admiré enfin, et je finirai peut-être là-dessus, parce que cela montre une certaine unanimité intellectuelle - par les Jésuites et on a des Jésuites qui ont écrit en 1763/1764 : « Cet homme fait honneur à l’Humanité », ce qui est, je crois, le plus beau compliment que l’on puisse rendre à ce cosmopolite qui se définit à la fin de sa vie non plus comme « citoyen du monde » mais comme « citoyen du ciel » et il emploie d’ailleurs cette expression dans ses dernières lettres : « Maintenant plus rien ne m’intéresse, je ne me prépare plus qu’à être citoyen du ciel. »
Michel Vergé-Franceschi
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http://cdlm.revues.org/1162#abstract
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